Gohar Homayounpour
préface d’Abbas Kiarostami
Revenir en Iran
Non, la psychanalyse n’est pas impossible en Iran, oui, la douleur est la même partout et les patients de Gohar Homayounpour sont parfois très proches de ceux qu’elle recevait à Boston quelques années plus tôt. De retour dans son pays après plusieurs années passées aux Etats-Unis , interroge par les différentes émotions qui la traversent ce rapport si tendu entre Occident et Orient, loin des fantasmes occidentaux empreints d’orientalisme.
Ici comme ailleurs
Fil rouge de ce journal de bord, ses rendez-vous avec une certaine Mme M, elle aussi entre deux mondes, la renvoie à sa propre histoire, à la relation complexe à ce pays, entre nostalgie et rejet, aux livres qui l’ont marqué, de Kundera à Proust, de la philosophie à la psychanalyse. Téhéran est bien plus qu’une toile de fond, c’est la distance suffisante pour éclairer d’un jour nouveau nos questionnements les plus anciens : la quête et le rejet de ses origines, les blessures, la culpabilité, la révolte et la maturité…
Après avoir vécu et exercé de nombreuses années à Boston, Gohar Homayounpour est psychanalyste à Téhéran, membre de la société psychanalytique freudienne et professeur de psychologie à l’université Sahhid Beleshti. Son père fut le traducteur de « L’insoutenable légèreté de l’être » de Milan Kundera en persan.
Abbas Kiarostami est un réalisateur iranien mondialement connu. Son dernier film est « Like someone in love ».
Actualité
Véronique Mutrel, Librairie La Passerelle à Antony parle du livre: